La recherche sur les jeux d'argent est essentielle pour mieux comprendre le domaine et les tendances des gens en matière d'activités et d'offres de jeux. La Fondation canadienne pour l'innovation comprend l'importance de l'investissement à long terme et a récemment annoncé qu'elle allait financer plusieurs projets, dont la recherche sur les jeux de hasard par l'intermédiaire de son Fonds des leaders John R. Evans, qui verse CA$642 092. Le ministère de l'Économie et de l'Innovation financera également la recherche, ce qui portera l'investissement global à $1 284 184 CA.
Comprendre le jeu à un autre niveau et tout ce qu'il implique pourrait être essentiel pour une meilleure protection des joueurs. Il s'agit d'un facteur crucial qui aide également les gens à mieux se comprendre et à comprendre la façon dont le jeu affecte leur cerveau à un niveau très fondamental. Les responsables qui s'intéressent de près au sujet savent qu'ils peuvent influencer la recherche grâce à des financements réguliers, qui atteignent souvent des millions de dollars canadiens.
Jeux de hasard et quasi-jeux de hasard
C'est le cas des quatre projets menés par l'université Concordia de Montréal. Ils portent sur des sujets aussi variés que la biologie synthétique ou les jeux d'argent qui pourraient permettre d'en savoir plus sur le cerveau humain. Collaboratoire pour l'étude des jeux de Hasard et d'Argent Numériques Connectés (CHANCE) s'efforcerait d'en révéler davantage sur le monde des activités de quasi-jeu qui comportent un élément de hasard.
Le marché boursier et les investissements immobiliers peuvent être perçus comme des activités de quasi-jeu qui offrent aux individus un frisson similaire à celui qu'ils ressentent lorsqu'ils jouent. Depuis de nombreuses années, les chercheurs affirment que de tels Les formes marginales de jeu devraient également être incluses dans les recherches régulières sur les jeux d'argent., Les jeux d'argent peuvent également avoir un effet d'accoutumance. Les joueurs ressentent l'excitation de participer à ces activités, qui finissent par retenir leur attention plus longtemps.
Le projet CHANCE devrait rapporter quelque CA$700 000 du montant total investi dans les projets. Afin de fournir des informations essentielles sur le jeu et le quasi-jeu, la recherche se concentrera sur l'aspect social qui est de plus en plus important de nos jours. Les jeux de quasi-jeu ajoutent encore une couche au monde multiforme du jeu.
Sylvia Kairouz poursuit ses recherches
Le monde du jeu est une scène en constante évolution, avec de nouvelles formes de jeu telles que les possibilités de quasi-jeu disponibles pour tous ceux qui sont intéressés. Ce projet CHANCE comprendrait Sylvia Kairouz en tant que chercheur principal. Son nom est connu dans tout le domaine, puisqu'elle est professeur associé au département de sociologie et d'anthropologie.
Elle s'apprête à enrichir le projet de son expérience. Au début de l'année, son travail sur les jeux d'argent a été salué pour son exhaustivité et son caractère international. Elle s'est concentrée sur les comparaison des habitudes de jeu au Québec, en Allemagne et en France. Publiée dans le Journal of Business Research, cette étude visait à montrer les différences de culture de jeu entre les joueurs des deux côtés de l'océan.
L'étude a révélé que la plupart des petits groupes qui cherchent une solution rapide à leurs difficultés financières sont attirés par les grandes promesses des jeux d'argent. Comme l'a révélé l'étude sur les jeux d'argent, les amateurs de jeux pathologiques qui s'adonnent régulièrement à cette activité alimentent quelque 31,6 % des dépenses du Québec en matière de jeux.
