Le blanchiment d'argent est un sujet qui fait couler beaucoup d'encre, non seulement en Colombie-Britannique, mais aussi dans tout le pays. Cela est d'autant plus vrai après la présentation officielle des deux projets de loi sur le blanchiment d'argent. des rapports sur le blanchiment d'argent axés sur le marché immobilier de la Colombie-Britannique. Elle a également mis en lumière la situation en Alberta et en Ontario, mais les réactions ont été plutôt sceptiques.
Jusqu'à présent, la Colombie-Britannique était considérée comme la province la plus susceptible d'accueillir des criminels désireux de blanchir des produits du crime et tous les regards étaient tournés vers elle. Dans le dernier rapport élaboré par Maureen Maloney, les découvertes ont montré que plus de CA$47 milliards ont été blanchis au niveau national sur une période de 12 mois seulement. Le rapport montre que des provinces comme L'Alberta, l'Ontario et les Prairies sont les régions les plus vulnérables du Canada.
L'Ontario et l'Alberta sous le choc
Il convient de souligner que la Colombie-Britannique n'a vu que CA$7 milliards blanchis au cours de la même période et seulement environ CA$2 milliards ont été lavés par le champ de jeu local, considérés comme étant parmi les plus attrayants pour les criminels. Mme Maloney a précisé que ces estimations résultaient de l'utilisation de modèles mathématiques fiables.
Avant la publication du rapport, il y a eu une période de réflexion pour savoir si l'équipe devait ou non publier l'information. Elle concerne un grand nombre de lieux et d'industries et vise à donner une représentation fidèle du statu quo au Canada. Après mûre réflexion, elle a conclu que les Canadiens méritaient de disposer de toutes les informations et de ne pas se concentrer uniquement sur la Colombie-Britannique, déjà entachée par le blanchiment d'argent.
Le marché de l'immobilier a été le principal objet de cette deuxième vague de rapports sur le blanchiment d'argent. Vancouver est rapidement devenue une zone où les très peu de personnes pouvaient se permettre d'acheter une maison et d'y vivre en permanence. Le rapport visait à montrer l'étendue réelle de ce problème, mais il a fini par révéler que ce problème ne s'arrête pas aux frontières de la Colombie-Britannique.
Des mesures seront prises prochainement
Cette information a suscité une vague de réactions diverses, la principale étant un doute écrasant. Doug Schweitzer, ministre de la justice de l'Alberta a souligné que le montant indiqué doit être pris avec des pincettes, car il ne représente pas les chiffres réels. Il a également été souligné que la province prenait ces questions au sérieux et agissait en conséquence.
Il a ajouté que, lorsqu'il s'agit de questions de ce type, la province s'appuie sur des faits réels et sur les organismes qui s'y attaquent, plutôt que sur des estimations. Étant donné que l'activité criminelle est plutôt secrète, le montant réel du blanchiment serait impossible à déterminer, mais des estimations ont pu être faites. L'Ontario a également été surpris par ces chiffres, ce qui l'a incité à prendre des mesures dès que les informations ont été rendues publiques.
L'association provinciale de l'immobilier souhaite désormais obtenir davantage d'informations sur toutes les personnes qui possèdent un bien immobilier avec l'aide de sociétés ou de fiducies. De plus amples informations seront publiées à ce sujet dans un avenir proche, car la province souhaite prendre les choses en main et d'éviter que la crise ne s'étende davantage.
Dans l'intervalle, des provinces comme la Saskatchewan et le Manitoba s'efforcerait également de minimiser l'impact négatif du blanchiment d'argent. Le premier a commencé à travailler sur un nouvel amendement législatif qui appellerait à la transparence lorsqu'il s'agit de grandes entreprises. Le secteur local des jeux d'argent serait également l'un des plus vulnérables à l'échelle nationale.
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